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Le début de la pandémie en Pologne - premières restrictions et bouclier anti-crise

Le 14 mars 2020, le premier ministre, Mateusz Morawiecki, a annoncé en Pologne l’état d’urgence qui a impliqué des restrictions suivantes: fermeture de tous les établissements d'enseignement, universités et institutions culturelles ; l’annulation de tous les événements de masse,  on a limité l'activité des centres commerciaux : seules des épiceries, des blanchisseries, des pharmacies et des drogueries y seront ouvertes ; les magasins, les banques et les distributeurs automatiques de billets restent ouverts ; les restaurants, les pubs et les bars ont été fermés et la nourriture n’est disponible que sous forme de livraison à domicile. On a fermé également les frontières aux étrangers jusqu’au 3 mai et les connexions aériennes et ferroviaires internationales ont été suspendues. Pourtant, ces restrictions ne concernent pas le transport routier international et p.ex. les Français qui souhaitent rentrer en France peuvent le faire par voie routière en direction de l’Allemagne et de la France. Il est préférable cependant de voyager en voiture car les lignes internationales d’autocars ont pour la plupart suspendu leurs connexions avec la Pologne.

Avec le développement de l'épidémie, le 20 mars 2020, le ministre de la santé Łukasz Szumowski, a annoncé que la Pologne était en état d'épidémie. Le 31 mars d'autres restrictions ont été introduites : elles sont entrées en vigueur à partir du 2 avril 2020 et s'appliquent jusqu'à nouvel ordre (ex. limite de de sièges pour les transporteurs, exigences supplémentaires pour les employeurs qui devront prévoir des mesures de sécurité supplémentaires pour leurs employés, les hôtels et les logements fonctionnant sur la base de locations à court terme ont été fermés).

La pandémie et les restrictions appliquées ont changé la vie publique et privée et ont fortement affecté les relations sociales. L’épidémie a bien évidemment perturbé aussi l'économie, engendrant de nombreux défis inattendus pour les  entreprises  polonaises. En  conséquence,  le 31 mars 2020, la Diète polonaise a  promulgué des lois censées constituer un soutien gouvernemental complet aux entreprises et aux citoyens pendant la pandémie du coronavirus (le «Bouclier anti-crise»)

Le Bouclier Anti-crise constitue en premier lieu une Loi modifiant la Loi sur les solutions spécifiques liées à la prévention et à la lutte contre la COVID-19, des autres maladies infectieuses et des situations de crise qui y sont liées, adoptée le 2 mars 2020 et certaines autres lois polonaises. Cette loi repose sur cinq piliers fondamentaux: la sécurité des employés (30 milliards de zlotys), le financement des entreprises (74 milliards de zlotys), les soins de santé (7,5 milliards de zlotys), le renforcement du système financier (70,3 milliards de zlotys) et un programme d'investissement public (30 milliards de zlotys). La valeur totale des fonds destinés au soutien des entreprises s'élève à près de 212 milliards de zlotys.

Malgré l’application du «Bouclier anti-crise», les effets de la pandémie du COVID-19 sont ressentis par presque toutes les entreprises présentes en Pologne. Les résultats d'une enquête menée par la CCIFP auprès des entrepreneurs polonais et français opérant en Pologne montrent que jusqu'à 98% d'entre eux ressentent les effets de l'épidémie du coronavirus dans leur travail quotidien. La baisse des ventes a déjà touché plus de 80 % des entreprises, 62 % d'entre elles sont confrontées à une augmentation de l'absentéisme des employés. En même temps, les entreprises participent activement à la lutte contre l'épidémie en introduisant de nouvelles procédures de sécurité, souvent plus restrictives que les recommandations du GIS (Inspection générale sanitaire), comme p.ex. travail à distance, téléconférence, annulation des délégations et de conférences.   Toutefois, les perspectives ne sont pas encourageantes : 9 entrepreneurs sur 10 envisagent une détérioration des résultats financiers à la fin de l'année.

Les secteurs qui subissent actuellement d'énormes pertes en raison des temps d'arrêt et du manque de clients sont, entre autres : le tourisme, la gastronomie, le commerce ou le transport aérien, mais ce sont également les entreprises qui travaillent dans le commerce, qui s'occupent de services de bureau, de restauration, d'organisation de cours et de formations, de salons, de services de marketing, qui perdent chaque jour davantage de clients et de commandes.

En raison de la pandémie de coronavirus, les entreprises en Pologne modifient leurs lignes de production pour soutenir la lutte contre CoVID-19 et pour répondre à la demande de produits essentiels : désinfectants, masques, combinaisons et ventilateurs.

Les entreprises telles que Orlen, Polfa Tarchomin, KGHM ou Boryszew ERG ont pris en charge la production des désinfectants. 4F a transféré partiellement sa capacité de production de vêtements de sport vers le secteur paramédical (vêtements paramédicaux). Pourtant, il ne s’agit pas seulement des plus grandes entreprises internationales, mais aussi des entrepreneurs locaux qui déclarent leur désir de produire des fluides désinfectants, de coudre des masques pour le personnel médical ou même de leur fournir des repas chauds.

Plusieurs sociétés, mais également des personnes privées s’engagent à soutenir le secteur médical, faisant don de fonds et d'équipements aux institutions dans le besoin, adaptant leur production aux lacunes du marché ou partageant gratuitement leurs connaissances et leurs compétences.

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