Egalité des chances des hommes et des femmes dans les entreprises

De quoi allons-nous parler  ?

Depuis quelques années, une tendance croissante existe en Pologne selon laquelle les rôles des hommes et des femmes s’infiltrent dans différents domaines de la vie. Les femmes sont de plus en plus présentes dans la vie publique, comprise comme toute activité qui dépasse le cadre strictement familial. Elles sont visibles dans la vie politique, dans les média, dans les collectivités locales, dans les milieux scientifique, d’affaires, mais surtout elles sont de plus en plus nombreuses ?  être actives au niveau professionnel. Les exigences plus pointues de l’Union européenne que celle-ci applique ?  chaque projet pour lequel une demande de financement européen est déposée, assurent un appui fort ?  cette tendance.

Pourtant, même si l’indice de l’emploi des femmes a augmenté d’environ 7% au cours de 10 dernières années, la Pologne n’occupe dans ce domaine que la 20^eme place parmi les pays européens. L’écart qui subsiste entre l’emploi des hommes et des femmes en Pologne se situe toujours au niveau de 15 % en faveur des hommes.

La tendance consistant en une participation accrue des femmes dans la vie professionnelle et économique est accompagnée d’une lutte forte contre les idées fixes concernant le rôle des femmes, de la lutte contre la discrimination, et des démarches prises pour supprimer les inégalités des chances des hommes et des femmes.

Il serait utile de réfléchir sur les faits et sur les mythes concernant l’emploi des femmes, ainsi que sur les types des cultures d’entreprise favorables ?  l’emploi et au travail des femmes. Chaque entreprise, institution a — ?  l’instar de chaque être humain — sa propre personnalité qui lui est unique. Cette personnalité se traduit par une culture d’organisation. La culture d’entreprise peut attirer ou repousser les salariés, les clients, les partenaires commerciaux  ; elle peut augmenter ou freiner la motivation et l’engagement  ; et finalement, elle peut récompenser les efforts des salariés en leur offrant des possibilités de développement et une énergie positive, ou tirer profit de ces efforts jusqu’?  l’apparition du syndrome d’épuisement professionnel chez les salariés sans rien leur offrir en compensation.

La culture d’entreprise qui apprécie le rôle des femmes dans la réalisation des objectifs économiques ou sociaux est sûrement orientée vers la coopération au sens large, où les valeurs, les normes et les comportements retenus ne sont pas accidentels mais sont formés de façon intentionnelle par les dirigeants.

Les questions auxquelles nous essayerons de répondre  :

1. La vérité et le mythe concernant l’emploi des femmes. Existe-t-il réellement des points forts et faibles qui caractérisent le travail des femmes  ?
2. Quelles sont les caractéristiques de la culture d’entreprise favorable ?  l’emploi et au travail des femmes  ?
3. Qu’est-ce que les femmes peuvent faire elles-mêmes pour établir de bonnes relations durables avec l’employeur / le supérieur hiérarchique  ?
4. Quelles sont les expériences dont nous, les femmes, avons peur  ? Quels sont les domaines du travail et de la vie dans lesquels les stéréotypes injurieux persistent  ?
5. … et d’autres questions concernant le sujet qui vont apparaître au cours de la discussion

Intervenante :

Ewa Karpińska – Bryke

Fondatrice et, depuis 22 ans, membre du comité de direction de PROFES ?, actuellement l’une des plus grandes sociétés polonaises dans ce domaine. Très expérimentée en gestion de l’entreprise. Elle travaille aussi comme consultante dans les domaines suivants  : gestion stratégique, mise au point des processus business, adaptation des structures aux objectifs fixés dans l’entreprise et progrès permanent.

Diplômée de la Polytechnique de Wrocław, pendant des années collaboratrice et conseiller économique dans le programme du gouvernement allemand réalisé par Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit dédié aux entreprises polonaises et intitulé  ?  Gestion de l’entreprise dans l’économie de marché   ? et ?  l’organe d’autogestion économique intitulé  ?  Gestion moderne des chambres de commerce et d’industrie   ?.

Au cours de trois dernières années (jusqu’?  septembre 2014), vice-présidente de l’Association pour l’activité des femmes. Co-organisatrice du concours cyclique et du gala  ?  Activité des femmes   ?. Le concours vise ?  récompenser les personnes dont les actions favorisent la participation accrue des femmes dans la vie publique. Ambassadrice de l’activité des femmes dans la vie publique nommée par la vice-ministre de l’économie. Auteur de projets et de publications concernant le rôle des femmes dans la vie professionnelle.

Membre du comité de surveillance du programme opérationnel régional de la voïévodie de la Basse Silésie.

Elle promeut la responsabilité sociétale des entreprises et l’éthique dans les affaires. Elle coopère avec le Forum du Business Responsable et avec d’autres organisations dans le domaine de la promotion de la responsabilité et du développement durable. Elle intervient pendant des conférences, publie des articles dans la presse spécialisée.

Au sein de PROFES ?, elle met en application toutes les idées et solutions qu’elle propage en théorie, concernant la responsabilité sociétale des entreprises (y compris l’égalité des chances des hommes et des femmes). Elle trouve que former la culture d’entreprise (sa mission, ses valeurs, normes et comportements) est aussi important que disposer d’une bonne stratégie et des processus business performants, notamment dans l’activité ?  long terme.

Mère de deux enfants  : Mathieu et Victoria.

Partenaire :