Actus des entreprises

« Un bon traducteur doit parfois créer une crevette à partir d’un radis »

C'est vraiment arrivé : lors d'une visite au Japon, l'ancien président de la République de Pologne, Lech Wałęsa, a raconté une blague sur les communistes, les comparant á des radis - rouges à l'extérieur et blancs à l’intérieur. Il ignorait que les radis au Japon étaient blancs. Heureusement, son traducteur le savait et décida rapidement de transformer les radis en crevettes lors de la traduction.

Connaissance du destinataire 

Cet exemple illustre les défis auxquels les traducteurs sont confrontés au quotidien, malgré le fait que nous vivions à une époque où les traductions automatiques sont largement disponibles et s’améliorent de plus en plus. Peu de gens savent qu’il existe toujours des domaines où l’algorithme informatique est inadapté et où les traductions effectuées par l’homme restent inégalables : par exemple, la littérature ou les textes de marketing. 

« BALAJCZA traduit les textes de marketing en 23 langues ! » a rapporté l’un des bulletins de l’année dernière de la société Balajcza Services Linguistiques de Varsovie. « Nous avons le plaisir de vous informer que BALAJCZA a réalisé un autre projet de traduction en hindi. Cette fois-ci, nous avons traduit des slogans de marketing du polonais vers le hindi  »pouviez-vous lire dans une autre newsletter. Le cabinet de traduction Balajcza, spécialisé notamment dans la traduction des textes marketing pour tous les marchés du monde, collabore avec un réseau mondial de plus de 1 500 traducteurs, parmi lesquels un groupe important est constitué des traducteurs natifs. Ce sont eux qui s’acquittent le mieux de la tâche consistant à « adapter les textes d’une langue étrangère aux conditions locales, de sorte qu’ils semblent naturels et, bien sûr, soient corrects en termes d’expressions marketing dans un pays donné », continuons-nous à lire dans la newsletter de Balajcza. 

Les textes de content marketing sont le plus souvent demandés par les clients qui entrent sur des marchés étrangers ou introduisent de nouveaux produits ou services. En raison de la richesse du vocabulaire, qui peut concerner toutes les sphères de la vie et ainsi la créativité du message, ces textes constituent l’un des plus grands défis pour l’industrie de la traduction. Pour atteindre le destinataire dans un pays étranger, le traducteur doit avant tout connaître parfaitement sa langue. Cela devrait l’aider à éviter les pièges linguistiques que des sites Web comme Engrish.com dénoncent avec enthousiasme. Néanmoins, cela ne suffit pas. Le traducteur devrait également connaître le destinataire : il doit savoir comment s’adresser à lui, quel style de vie il préfère, quelles sont les valeurs intouchables dans sa culture, etc. Cela revêt une importance particulière dans le cas de traductions entre les langues de pays et cultures très différents, par exemple les pays d’Europe et d’Asie. Le manque de connaissances sur les réalités dans lesquelles le destinataire de la campagne marketing vit peut facilement conduire à un échec. Le risque que le consommateur potentiel rejette un produit ou un service si le message était incompréhensible, offensant ou ridicule, est très élevé. De plus, une traduction n’ayant pas atteint son objectif peut être utilisée dans l’un des nombreux blogs à propos de marketing dans la section « Les pires traductions publicitaires ayant échoué » ou « Les gaffes de marques multi-culturelles ». 

Quel que soit le type de texte, la traduction doit toujours sonner juste pour le destinataire. C’est pourquoi il est plus facile de traduire vers notre langue maternelle. « À l’université, c’était en tout cas le message qui nous avait été transmis : le traducteur traduit toujours vers sa langue maternelle. Sauf s’il est complètement bilingue, s’il vivait dans une famille multilingue ou dans ces deux pays », affirme l’un des traducteurs français qui coopère avec Balajcza Services Linguistiques. Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de traducteurs exceptionnels capables de gérer les traductions aussi bien que les natifs. « Je pense que c’est une question de sensibilité, qui ne s’acquiert que par une profonde connaissance de la mentalité des habitants du pays. Pour traduire une langue, il faut traduire la culture », ajoute la traductrice de Balajcza. 

Traduction vers le français ? Mais vers lequel ? 

Notre monde n’est pas si simple : dans de nombreux cas, la langue ne peut être attribuée seulement à un pays et à une culture. La même langue peut être utilisée par des résidents de différents pays et de différents continents. Elle est donc soumise à des influences locales et diffère plus ou moins de la variante considérée comme standard. Le français qui, pour des raisons historiques, a ses principales variétés en Belgique, au Canada et dans les pays africains, en est un bon exemple. Sous cet angle, le concept de traducteur natif devient moins évident. La variation de langue devient un facteur supplémentaire qu’une entreprise telle que Balajcza doit prendre en compte lors du choix d’un traducteur pour réaliser certaines commandes. Un traducteur français originaire de la province canadienne du Québec ne serait probablement pas le candidat idéal pour traduire un texte destiné aux Belges francophones. Bien sûr, à moins qu’il ne vive en Belgique depuis longtemps… 

Soyez prêt à tout 

Fondé en 2010 à Varsovie, Balajcza Services Linguistiques propose actuellement 250 combinaisons linguistiques. Il ne s’agit pas d’un catalogue fermé, la société est prête à relever de nouveaux défis pour répondre aux besoins du marché et des clients. Ces nécessités sont difficiles à prévoir et dépendent des tendances de l’économie mondiale, de la situation politique mondiale, des mouvements migratoires de la population, d’événements imprévus, etc. Une chose est sûre : selon la 22ème édition d’Ethnologue, la base de données sur les langues de l’organisation SIL International, il existe actuellement 7.111 langues parlées dans le monde. Malgré la controverse entourant récemment SIL International, qui est accusé de manque d’impartialité dans les communautés locales, ce nombre si important de langues vivantes et leur évolution constante n’en demeurent pas moins une réalité. Les langues meurent, leur usage revient, elles se répandent, se mélangent les unes aux autres. La plupart d’entre elles ne feront probablement jamais l’objet d’une commande dans une agence de traduction située en Europe centrale. Si tel est le cas, les clients de Balajcza peuvent compter sur des services de la plus haute qualité et les destinataires de la traduction peuvent s’attendre à un texte qui sonne juste à leur oreille. Personne ne devrait être persuadé que les radis sont rouges à l’extérieur et blancs à l’intérieur, si ce n’est tout simplement pas vrai.

 

BALAJCZA TRADUCTIONS SPÉCIALISÉES
 

 

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