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Le rapport d’EFL abolit les mythes
<p style="text-align: justify;">EFL vient de publier un rapport « Les jeunes sur le marché du travail. À la loupe ». C’est un quatrième volet de la série « À la loupe ». Ce rapport a été élaboré sur base des études menées par Keralla Research auprès des entrepreneurs en automne 2014 – c’est une tentative de voir la situation des jeunes sur le marché du travail du point de vue d’un employeur potentiel dans un secteur qui crée la moitié des emplois en Pologne.</p>
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Nous vous invitons ? découvrir l’intégralité du rapport (en polonais) >>>
Statistiques espiègles
Le rapport vérifie certains mythes relatifs aux jeunes sur le marché. Le premier, c’est le niveau du chômage. Fin juillet 2014, il était de 23,1% dans cette tranche d’âge. Un Polonais sur quatre, de 18 ? 30 ans, serait-il vraiment au chômage? Non, car le chômage est calculé comme un rapport entre le nombre des personnes sans emplois et la population en âge productif. Cette méthode omet donc les élèves et les étudiants. Comme dans le groupe des jeunes de moins de 30 ans il y a environ 34% des personnes qui travaillent, le chômage réel ne dépasse pas 8%. Histoire de démontrer que les données statistiques, bien que vraies, peuvent conduire ? des conclusions erronées.
Les PME embauchent les jeunes
Un autre mythe, c’est que les PME n’embauchent pas les jeunes. Or, les trois quart des petites et moyennes entreprises recrutent des employés de moins de 30 ans. Plus l’entreprise est grande, plus il y a des jeunes. On trouve davantage de jeunes dans les entreprises du bâtiment, dans les usines, dans l’hôtellerie et dans la restauration. Moins dans le secteur tertiaire. L’étude démontre l’absence d’importantes différences entre les régions, ce qui remet en question un autre mythe selon lequel la situation des jeunes est particulièrement difficile dans les régions ? chômage élevé.
Des contrats de travail, pas de petits boulots
Le rapport confronte la réalité et le stéréotype selon lequel les jeunes accumulent surtout de petits boulots. Ce n’est pas vrai car 89% de PME emploient des jeunes avec des contrats de travail, de plus ? temps plein. Les contrats de mission et de mandat sont utilisés par moins de 25% d’entreprises (celles-ci pouvaient choisir plusieurs formes d’emploi, donc les pourcentages ne s’additionnent pas). Les stages et les formations concernent environ 15% d’entreprises, ce qui peut résulter d’une coopération non réussie avec les pôles emploi.
Changements
Trois ans après la première édition du rapport ? A la loupe ? consacré ? la condition des PME, le rapport actuel d’EFL reprend l’étude des solutions qui favorisent ou qui freinent le développement des affaires. Les principales contraintes qui rendent difficile l’exercice et le développement d’une activité économique sont les suivantes : des charges trop importantes sur les rémunérations et sur l’emploi (44,4%), une réglementation trop compliquée (43,3%) et une bureaucratie trop importante (38,5%). Moins souvent, par rapport ? il y a trois ans, les entrepreneurs se plaignent des retards de paiement qui étaient un vrai cauchemar pour des entreprises polonaises il y a quelque temps. Par contre, l’accès aux travailleurs constitue une barrière de plus en plus présente.
Difficile de trouver un travailleur
Il résulte des études que 2/3 des PME recrutent et malgré un chômage de 12%, un entrepreneur sur deux a des problèmes pour trouver de bons candidats ! Le plus difficile est de trouver un employé qualifié – aussi bien des travailleurs physiques pour effectuer des travaux spécialisés, que des travailleurs intellectuels hautement qualifiés.
Créatifs, sans revendications
Les opinions des entrepreneurs sur les jeunes sont divisées : 47,1% estiment que les compétences sont définitivement ou plutôt insuffisantes et 45% pensent qu’elles sont plutôt ou définitivement suffisantes. Un point intéressant : ? peine 25% des entrepreneurs indiquent des problèmes ? internes ? qui incombent aux jeunes (sans envie de travailler, non-débrouillards, irresponsables, avec des revendications). À peine 0,8% d’entrepreneurs pointent seuls les revendications des jeunes – c’est un autre mythe aboli par ce rapport. Selon les entrepreneurs, les principaux défauts des jeunes travailleurs, c’est un manque d’expérience professionnelle (62,2%) et des lacunes dans les connaissances générales et techniques (25,3%). Cependant, la plupart des personnes enquêtées voient des avantages dans le fait d’embaucher des jeunes, car ce sont eux qui apportent de la créativité, de nouvelles idées et de l’aisance technique ? l’entreprise.
Comment aider ? Éduquer et financer
Demandés sur les raisons qui pourraient les inciter ? embaucher des jeunes, les entrepreneurs citent surtout les subventions ? l’emploi, puis une meilleure formation. Ils soulignent qu’employer des jeunes, c’est d’investir dans le développement de l’entreprise, mais le coût d’un tel investissement est toujours trop important et il faut quelques années pour qu’il soit rentable. Il faut donc un nouvel environnement juridique et des instruments pour financer le développement des entreprises. Dans son activité, EFL SA adhère aux solutions qui pourraient résoudre ce problème en proposant aux entrepreneurs un service qui prime la formation des jeunes et la création des emplois, ? savoir un Leasing Européen – Travail pour les jeunes. Grâce ? la coopération d’EFL et de la Banque européenne d’investissement, les petits et les moyens entrepreneurs qui emploient des jeunes auront l’accès ? un financement attractif de leurs investissements.
En facilitant l’emploi des jeunes, nous réduisons les charges pour le budget d’État et pour les institutions nationales chargées de la lutte contre le chômage et d’autres problèmes sociaux. Davantage de jeunes dans les entreprises, c’est une source d’énergie et d’innovations pour les PME. L’emploi des jeunes, c’est aussi un moyen pour les jeunes d’assurer leurs vivres et de devenir indépendants.
Nous vous invitons ? découvrir l’intégralité du rapport (en polonais) >>>
