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Le président de l’Office de la régulation de l’énergie (URE) a analysé les plans d'investissement de 63 producteurs d'électricité jusqu'en 2034
Il en résulte que dans la perspective des treize prochaines années, le potentiel de production d'électricité disponible dans le système électrique national (KSE) pourrait diminuer. Les compagnies d'électricité prévoient de mettre en service un total de plus de 14,2 GW de nouvelles capacités d'ici 2034, dont la plupart proviendront de la technologie offshore (4,8 GW, soit 34% de toutes les nouvelles capacités), du gaz naturel (4,4 GW, soit près de 31% des nouvelles capacités) et du photovoltaïque (2,8 GW, 19% des nouvelles capacités). Dans le même temps, les producteurs prévoient de mettre hors service des unités d'une capacité totale de 18,8 GW, principalement basées sur la houille (12,8 MW) et le lignite (5,3 MW). En 2034, le potentiel de production des entités en question sera inférieur d'environ 11% (4,6 GW par rapport à la capacité totale). Toutefois, la diminution réelle de la capacité disponible sera plus importante et pourrait même atteindre 30 %, car les unités alimentées au charbon seront remplacées par des sources d'énergie intermittentes. D'ici à 2034, les producteurs prévoient de dépenser plus de 16,8 Md€ en investissements dans de nouvelles capacités, dont environ 60 % des dépenses prévues seront consacrées à des unités éoliennes en mer et environ 15% à des unités au gaz naturel. Comme l'a noté l'URE, tous les investissements prévus pour être mis en service à partir de 2024 (plus de 9 GW) ne bénéficient pas d'un financement garanti, ce qui remet fortement en question la faisabilité de leur mise en œuvre à l'échelle et dans les délais prévus.
Service économique régional