Analyses & Etudes

Investissement des PME sous la loupe : après des années d'épanouissement, c’est l’année de stagnation qui nous attend. Pourquoi elles n’investissent pas?

<p style="text-align: justify;" lang="fr-FR" align="justify"><strong><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span>Le développement stable de la Pologne à partir de la période de transformation est surtout un effet des investissements réalisés par des entreprises, dont 86% constituent les micro-, petites et moyens entreprises. Ce nombre résulte du rapport « </span></span></strong><strong><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span><em>Inwestycje w MŚP. Pod lupą</em></span></span></strong><strong><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span> » [</span></span></strong><strong><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span><em>Investissement dans les PME. Sous la loupe</em></span></span></strong><strong><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span>] établi sur commande d’EFL S.A. En outre, </span></span></strong><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span><strong>la participation des entreprises qui investissent augmente avec leur taille et, en ce qui concerne les domaines, ce sont les représentants de l’hôtellerie et de la gastronomie que investissaient le plus souvent, pendant que les agriculteurs le faisaient le plus rarement. Malheureusement, l’avenir n’est pas si rose - jusqu’à 36% des entrepreneurs ne planifient aucun investissement dans les 12 mois suivants.</strong></span></span></p>

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Les investissements dans l’économie polonaise représentent environ 20% du PIB, ce qui est définitivement trop peu pour penser sur le développement économique stable au niveau de 3,5-4% par an. D’autant plus que seulement la moitié d’entre eux concerne les investissements des entreprises, dont 70-75% sont des investissements de moyennes et grandes entreprises. Les micro- et petites entreprises représentent uniquement 25-30% des investissements du secteur des entreprises, bien qu’elles constituent 99% de toutes les entreprises fonctionnant en Pologne. Cela ne signifie pas que les entreprises n’investissent pas, mais qu’elles n’investissent pas assez. En comparaison avec la majorités des pays de l’UE, les investissements dans les actifs immobilisés sont nettement moins élevés. Une grande entreprise polonaise investit en moyenne 20-23 mille euros par an. Les entreprises dans l’UE - env. 50 mille euros en moyenne, ?  savoir 2 fois plus. Une situation particulièrement mauvaise est dans les micro-entreprises qui ont investi pendant les dernières années en moyenne 3,5-4 mille euros par an – constate Małgorzata Starczewska-Krzysztoszek, économiste principale de Konfederacja Lewiatan [Conféderation Léviathan].

Les grands investissent plus

Uniquement 14% des entreprises n’ont jamais investi pendant l’exécution de leur activité. Pourtant, quand ?  la taille de l’entreprise mesurée par le nombre d’effectifs, ce pourcentage est plus grand parmi les micro-entreprises (16,5%) et beaucoup moins élevé parmi les moyennes entreprises (9%). Cela résulte en valeur moyenne faible des actifs immobilisées attribuables ?  une entreprise, en particulier dans les entités les plus petites. Moyennement, ?  un employé travaillant dans une micro-entreprises sont attribués en Pologne les actifs immobilisés d’un montant de 15-16 mille euros, dans les petites entreprises 2 fois plus – 35-36 mille euros, et dans les moyennes entreprises – plus de 50 mille euros. C’est toujours très peu par rapport aux concurrents provenant de la majorité des pays de l’UE, p.ex. de l’Allemagne où ?  un employé travaillant dans le secteur des entreprises sont attribués les actifs immobilisés d’un montant de 135 mille euros.

Hôtellerie progressive, agriculture réservée

Le pourcentage des entreprises qui ont déj?  une expérience dans les investissements est définitivement le plus élevé dans les domaines d’hôtellerie et de gastronomie dans lesquels uniquement chaque 20ème entreprise n’a pas investi. Aussi, les entreprises de production (91%) se sont déj?  familiarisées avec les investissements. Le pourcentage le moins élevé est attribuable ?  l’industrie agricole (80%) et aux services (81%).

Quels sont les objets des investissements des entreprises  ? Hier, les machines - aujourd’hui, le marketing

Dans une perspective rétrospective, les objets des investissements les plus souvent énumérés ce sont trois domaines  : investissement dans les voitures (41%), achat des machines et des installations de fabrication (39%) et achat de l'équipement de bureau (33,5%). Selon 13% des entrepreneurs, l’engagement de nouveaux salariés est un investissement et selon 9% d’entre eux - aussi leur développement sous forme de formation.

Vu les objets des investissements que les PME planifient dans les 12 moins suivants, il a y eu un changement dans la tête du classement. Chaque cinquième entrepreneur envisage de se concentrer surtout sur la communication et le marketing - par rapport ?  9,5% des indications dans la question rétrospective. Cela montre qu’une forme appropriée de la publicité ou de la promotion joue un rôle de plus en plus important. Les autres catégories des investissements, reflétant les préférences antérieures, montrent que les PME envisagent de continuer les activités d’investissement plutôt que de chercher de nouvelles formules dans ce domaine. L’achat des machines et des voitures reste en troisième position quand aux domaines d’investissement énumérés.

Ce qui décourage, ce qui soutient

Malheureusement, le fait que 36% des entrepreneurs ne planifient aucun investissement dans les 12 moins qui viennent est une information négative. Quelle est la cause  ? Parmi les barrières empêchant l’investisseur, la position de leader est attribuée aux réglementations juridiques et fiscales. Elles ont été indiquées par 71% des entrepreneurs. La situation économique du pays est une barrière un peu moins significative (pour 2 sur 3 répondants). Compte tenu de l’accès au financement externe - 38% des gérants des entreprises trouvent que c’est toujours une barrière d’investissement, 24% par contre que ce sont des facteurs permettant l’investissement. Selon les répondants, l’élément qui encourage le plus ?  la prise des décisions concernant l’investissement, ce sont des qualifications des employés. Ce facteur a été indiqué par 68% des représentants des PME.

- Les classements internationaux montrent que les conditions de l’exécution de l’activité économique dans notre pays s’amélioreront et, par conséquent, les possibilités de la réalisation des investissements, souvent nécessaires pour le développement, deviennent de plus en plus nombreuses. Dans le dernier classement  ?  Doing Business 2016   ? de la Banque Nationale, évaluant la facilité de l’exécution de l’activité économique, la Pologne a occupé la 25ème position parmi 189 pays, ce qui représente un avancement de 7 positions par rapport ?  l’édition précédente. L’on a observé entre autres une réduction de la durée de l’attente pour le permis de construire et - grâce ?  la diffusion de l’apurement électronique - de la durée de l’acquittement des obligations fiscales. Par ailleurs, dans le dernier classement global concernant la compétitivité 2015-16 World Economic Forum, évaluant la compétitivité de l’économie, nous avons avancé de deux positions - ?  la 41ème position parmi 140 pays. Le rôle des institutions gouvernementales, des organisations favorables ?  l’esprit d’entreprise et de telles institutions que la nôtre consiste en réalisation des changements et en introduction des initiatives pour que la Pologne occupe chaque année des positions de plus en plus élevées dans les classements mentionnés et, en conséquence, pour qu’elle crée de meilleures conditions pour les entrepreneurs dans le domaine d’activité et d’investissement - dit Radosław Kuczyński, président d’EFL.

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Le rapport  ?  Inwestycje w MŚP. Pod lup?   ? [Investissements dans les PME. Sous la loupe] est disponible sur les sites Internet  : http://media.efl.pl/reports/16870ethttp://www.epmpf.pl/Raporty-Pod-lupa.

Sous la loupe pour la sixième fois

Le rapport  ? Inwestycje w MŚP Pod lup?   ? [Investissements dans les PME. Sous la loupe]est le sixième rapport rédigé dans le cadre de la série  ?  Pod lup?   ? [Sous la loupe]. Le premier caractérise la situation des micro-, petites et moyennes entreprises en Pologne ( ?  MŚP pod lup?   ? [PME sous la loupe], 2011), le deuxième a été consacré ?  la situation des exploitations agricoles en Pologne ( ?  Agro pod lup?   ? [Agroculture sous la loupe] 2012). La troisième étude a analysé les aspects financiers de l’exécution de l’activité de transport en Pologne ( ?  Transport pod lup?   ? [Transport sous la loupe], 2013), la quatrième - soutien pour les jeunes sur le marché du travail ( ?  Młodzi na rynku pracy. Pod lup?   ? [Jeunes sur le marché du travail. Sous la loupe], 2014), et la cinquième, élaborée l’année dernière – innovations ( ?  Innowacje w MŚP. Pod lup?   ? [Innovations dans les PME. Sous la loupe] 2015).

Le rapport, comme dans les éditions précédentes, se base sur les examens quantitatifs réalisés par Ecorys Polska, élargis de contexte socio-économique concernant les processus liés aux investissements dans l’économie. En outre, le rapport est enrichi d’interviews approfondis avec les entrepreneurs - clients d’EFL.

Méthodologie des études  :

L’étude  ?  Innowacje w MŚP. Pod lup?” [Innovations dans les PME. Sous la loupe] a été réalisée par Ecorys Polska sur commande d’EFL S.A. dans un échantillonnage de 500 entreprises, choisies d’une façon aléatoire, compte tenu du quota, qui comprenait de micro-, petites et moyennes entreprises (embauchant jusqu’?  250 personnes). L'échantillonnage national polonais prend en compte la diversité résultant des emplois, des activités et du nombre d’entreprises dans une voïvodie. L’erreur de mesure s’élève ?  2, la confiance ?  0,95. Les répondants, c’étaient des personnes décisionnaires, responsables de développement de l’entreprise (propriétaire, associé, président, directeur exécutif, directeur financier, directeur pour le développement, chef de la section R et D, spécialiste en investissements ou autres personnes indiquées comme responsables de développement). L’étude a été effectuée moyennant la méthode quantitative, la technique CATI (entretien téléphonique) du 3 au 10 juin 2016.

Maja Lidke
Europejski Fundusz Leasingowy [Fonds Européen de Crédit-bail]
Tél.: 603  630  166
E-mail  : maja.lidke@efl.com.pl

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Europejski Fundusz Leasingowy SA a été créé en 1991, comme l’une des premières entreprises de crédit-bail en Pologne. Depuis 2001, EFL fait partie du Groupe Crédit Agricole, ce qui garantit ?  l’entreprise une stabilité financière, la sécurité et permet de profiter du savoir et des expériences de l’institution financière de portée internationale. EFL élargit d’une façon conséquente l’étendue des solutions pour le business. La Société offre une large série de produits  : crédit-bail, prêt, location ?  longue terme, assurances et affacturage. Elle coopère depuis 25 ans avec de principaux fabricants et fournisseurs des machines, installations, véhicules et d’autres actifs immobilisés. L’entreprise a six fois obtenu le titre : Entreprise Favorable au Client et quatre fois - Marque Financière de l’Année. Plus de 280 mille clients ont déj?  choisi EFL comme leur partenaire d’affaires. Pour en savoir plus  : www.efl.pl

Le Groupe Crédit Agricole SA a débuté sur le marché financier polonais en 2001. Il offre a ses clients une large gamme de solutions financières en matière de services bancaires, de crédit-bail, d’assurance et d’affacturage. Le Groupe comprend entre autres le Crédit Agricole Bank Polska (auparavant Lukas Bank), Grupa Europejskiego Funduszu Leasingowego [Fonds Européen de Crédit-bail] (EFL, Carefleet, EFL Finance, EFL Service, Eurofactor Polska SA), et le Crédit Agricole Ubezpieczenia na Życie SA. Pour savoir plus sur le Groupe CA Polska  :www.ca-polska.com.

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