Actus des entreprises  •  Analyses & Etudes

Les entreprises de chauffage demandent à l'Office de régulation de l'énergie (URE) une augmentation des tarifs de chauffage allant de 10 à plusieurs dizaines de pour cent

Le régulateur ne les approuve pas toutes, soulignant que sa tâche consiste à protéger à la fois les fournisseurs et les consommateurs de chaleur. De début avril au 13 septembre, à la demande des entreprises de chauffage, le Département du marché de l'électricité et de la chaleur de l’URE a mené 33 procédures d'approbation ou de modification des tarifs de chaleur. L'augmentation tarifaire demandée la plus élevée était de 57,5 %. « Certaines entreprises ont demandé des modifications tarifaires à plusieurs reprises au cours de la période indiquée, principalement en raison d'une augmentation du coût d'achat des quotas d'émission de CO2, mais aussi en raison de la compensation du CO2. Les augmentations approuvées dans les procédures individuelles se sont élevées à entre 11-19 % », informe le régulateur. « L'augmentation de 5 % du prix de la chaleur est nécessaire pour que les centrales de chauffage conservent des liquidités et obtiennent les fonds nécessaires au financement de la modernisation. La partie restante résulte de coûts indépendants des entreprises, qui comprennent les coûts des émissions de CO2 et une augmentation de plus de 100 % des prix du charbon et du gaz », dit Jacek Szymczak, président de la Chambre commerciale du secteur polonais du chauffage. « Nous croyons que les propositions qui sont soumises par les entreprises de manière rationnelle et justifiée, seront acceptées par l'Office de régulation de l'énergie » - ajoute-t-il. L'augmentation la plus importante acceptée par l'URE entre le 1er avril et le 13 septembre était de 17,8 %. L'Office souligne qu'il refuse d'approuver un nouveau tarif ou sa modification si les coûts proposés par la société ne sont pas justifiés ou si le tarif présenté pour approbation a été calculé par la société contrairement aux règles et exigences spécifiées par la loi et les règlements tarifaires. L'URE ajoute que, dans son examen des coûts justifiés de la fourniture de chaleur aux consommateurs, il prend en compte les informations concernant, entre autres, l'exécution des réparations, l'élimination des pannes, ainsi que les investissements, y compris la modernisation des sources de chaleur et des réseaux.

Service économique régional

Partager cette page Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur Linkedin
Fermer

Connectez-vous à l'Espace Membre !

Fermer

Connectez-vous à l'Espace Membre !